« Faire la paix avec la nature est la tà¢che déterminante du XXIe siècle. Elle doit être la première, la
première priorité pour tout le monde, partout  », déclarait le Secrétaire général des Nations Unies,
Antà³nio Guterres, à l’Université Columbia de New York le 2 décembre 2020.
Se référant à cette injonction, le colloque proposera une réflexion sur les séquences historiques de pacification avec la « nature  », succédant à trois types de conflits : les conflits armés entre humains, ce que les sociétés humaines perçoivent comme des attaques de la « nature  » à leur encontre (inondations, tremblements de terre, sécheresses, gels tardifs, etc.) et les guerres que les sociétés humaines mènent contre la « nature  » (pollutions, déforestations, érosions, extinctions d’espèces, bouleversement climatique, etc.). Lors de ces épisodes de déstabilisation de l’homéostasie - perçue et / ou réelle, les représentations humaines des interdépendances au sein du vivant sont mises à nu, ce qui justifie l’intérêt scientifique de leur étude dans une dynamique trans périodique. Les propositions de communication attendues étudieront les discours, les rites et les représentations collectives identifiant des déséquilibres au sein du vivant, les modes de remédiation immédiats et enfin les projets et utopies d’établissement d’une paix durable dans le vivant.
Le colloque se déroulera les 9 et 10 novembre 2023 à l’Institut Mémoires de l’édition contemporaine (IMEC) et au Mémorial de Caen.
Les propositions de communication sont à soumettre avant le 28 février 2023 sur le site web
du colloque